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Le défi teigne

Les solutions Axience pour l'environnement

09 Juillet 2021

 

La teigne…

Les propriétaires d’animaux qui y ont déjà été confrontés n’ont qu’un désir : ne plus jamais en avoir chez eux.

Et c’est justifié : entre le portage asymptomatique, la difficulté pour s’en débarrasser, le coût des traitements, le risque de contamination humaine, etc., il est normal de craindre la teigne.

 

Données épidémiologiques

A quoi est-elle due ?

La teigne est une maladie derrière laquelle se cachent plusieurs agents pathogènes. Ce sont tous des champignons, plus précisément des dermatophytes. Ils appartiennent aux genres Microsporum et Trichophyton.

Le chat est l’espèce qui arrive en tête pour ce motif de consultation, mais de nombreuses autres espèces peuvent être touchées : le chien, le cochon d’Inde, le lapin, les chevaux, les bovins…et l’Homme !

Chez le chat, le principal agent retrouvé lors de teigne est Microsporum canis (74,5 % des cas), mais on peut aussi retrouver Trichophyton mentagrophytes, Microsporum gypseum...[1]

La prévalence est probablement élevée [2], mais difficile à chiffrer avec précision en raison du portage asymptomatique.

 

                  

Mode de transmission

Elle est transmise par contact direct, d’un individu à un autre, ou par contact indirect, à partir du matériel souillé, de l’environnement ou via l’Homme (transmission manuportée, vêtements contaminés).

La vie en collectivité (élevage, refuge, animalerie…) favorise la propagation de la teigne.

 

Comment s’en débarrasser lorsqu’on a un ou plusieurs animaux atteints ?

La première chose à faire en cas de suspicion de teigne est de consulter votre vétérinaire : il pourra confirmer qu’il s’agit de teigne et prescrire le traitement adapté.

Il va falloir s’armer de patience et de rigueur. Le traitement est long (plusieurs semaines), multimodal (traitement des animaux et de l’environnement) et avec un coût proportionnel au nombre d’animaux présents dans le foyer car il faut traiter tout le monde, même si un seul est malade.

 

Eviter les récidives

Il est important de bien mettre en œuvre toutes les parties du traitement car cela permet de limiter le risque de rechute ou récidive, mais aussi de limiter les coûts.

Les principales causes de récidive, c’est-à-dire de recontamination, sont le fait de congénères non traités car asymptomatiques ou de l’environnement qui n’a pas été traité en même temps que les animaux.

La gestion du lieu de vie est incontournable. Il a été montré que le traitement de l’environnement conjointement à celui des animaux permettait de réduire la durée de traitement des chats (et finalement de réduire le coût de traitement !). Il limite aussi le risque de contamination de l’Homme. [3]

 

Traitement des chats

Le traitement repose sur la prise d’antifongiques par voie orale et sur l’application locale d’une solution antifongique.

En collectivité, l’effectif doit être classé en 3 groupes, afin d’adapter leur prise en charge :

  • Les animaux présentant des lésions (= malades)
  • Les animaux ne présentant pas de lésions mais avec culture mycologique positive (= porteurs asymptomatiques)
  • Les animaux ne présentant pas de lésions et avec cuture mycologique négative (= sains)

 

            

Traitement de l’environnement

Il doit être fait en parallèle du traitement des animaux, et doit se poursuivre après l’arrêt de celui-ci. Le traitement de l’environnement prend fin après 2 contrôles mycologiques post-traitement négatifs.

Le premier contrôle a lieu au moins 2 semaines après l’arrêt du traitement des chats. Le deuxième contrôle a lieu généralement 4 à 6 semaines après le premier. C’est votre vétérinaire qui établira le calendrier de suivi.

 

Exemple de protocole pour le traitement du lieu de vie

 

 

 

Les solutions Axience

Les produits listés ci-dessous ont tous une activité démontrée contre les champignons de teigne, genres Microsporum et Trichophyton.

(Tests effectués selon les normes fongicides EN 1650 et EN 1657)

 

Nettoyant-désinfectant sans alcool en spray

> Prêt à l’emploi, au parfum agréable

> Compatible avec le rythme des consultations et le rythme de travail en refuge et élevage

 

Utilisation : table de consultation, cages, paillasses, boites de transport…

 

Désinfectant de haut niveau en spray

> Prêt à l’emploi

> Idéal pour les situations à haut risque infectieux et pour une réutilisation rapide de la surface

 

Utilisation sur des surfaces préalablement nettoyées : cages et matériels des secteurs à haut risque infectieux


Désinfectant par voie aérienne en diffuseur autonome

> Prêt à l’emploi

> Utilisation facile : valve verrouillable, sans rinçage

 

Utilisation hors présence humaine et animale : local (ou pièce) fermé, voiture, van

 

 

Nettoyant-désinfectant en solution à diluer à 2%

> Produit à diluer, économique pour les grandes surfaces

> Compatible avec le temps de séchage des surfaces

> Utilisation facile : doseur intégré, sans rinçage

 

Utilisation : sols, cages, box…

 

L’engagement Axience pour la protection des utilisateurs et de l’environnement :

Aucune substance reconnue CMR* ou PBT** dans nos produits

* Cancérogène, mutagène, reprotoxique ** Persistant dans l’environnement, bioaccumulable et toxique

  

Conclusion

La teigne est une maladie fréquente, notamment en collectivité. Les protocoles d’hygiène et de désinfection mis en place doivent tenir compte de ce risque. Le traitement de l’environnement est incontournable pour espérer en finir avec la teigne.

 

 

Bibliographie

[1]. Bruet V. Le congrès de la Société européenne et du collège européen de dermatologie. N. Prat. Vét. Can. 2019, 16(73) :151-153.

[2]. Guillot J, Crosaz O, Botterel F, Chermette R. Rôle des animaux vertébrés dans la transmission des champignons dermatophytes pathogènes pour l’homme. Rev Francoph Lab. 2015;(477) : 53‑60

[3]. MORIELLO K. (2014) Feline dermatophytosis: Aspects pertinent to disease management in single and multiple cat situations. J. Feline Med. Surg. 16(5), 419‑431

[4]. Bensignor E, Darmon-Hadjaje C, Faivre-Cochet N, Germain P-A. Traitement des dermatophytoses du chien et du chat : proposition de référentiel du groupe d’étude en dermatologie des animaux de compagnie (GEDAC). Rev Vét Clin. 2014; 49(3):87‑92.

 

 

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